Né en Côte D’Ivoire, Samy Thiébault suit un parcours

Classique au sein du CNR de Bordeaux avant d’entrer, en 2004, dans la classe de jazz du CNSM de Paris. Il en sort diplômé en 2008.  Parallèlement à ses études musicales il obtient une maîtrise de philosophie mention TB à l’unanimité en Sorbonne (2001).

« Blues For Nel » sort en 2004, suivront ensuite avec une certaine régularité « Gaya Scienza » en 2007, « Upanishad Expériences » en 2010 , (album qui constitue la première production de son propre label,  « Gaya Music Productions » ) En 2013 paraît « Clear Fire ». C’est aussi à cette époque qu’il commence des collaborations importantes pour la danse, le théâtre et le cinéma : musique du spectacle de danse « Les Autres Sois » en 2022,  du film de Nadir Mokneche « L’Air de la mer »  en 2023, d’Edouard Tissot « En Son Absence »  en 2014. Il devient par ailleurs titulaire du poste de professeur de Jazz et de Saxophone au Conservatoire de Choisy Le Roi en 2013.

La sortie en 2015 de « Feast Of Friends » en hommage aux « Doors »

Constitue un tournant majeur dans le parcours de Samy et le conduira à convier l’immense trompettiste Avishai Cohen pour son album  « Rebirth»  en 2016.

En 2018 sort « Caribbean Stories », la première partie d’un triptyque sur la créolisation. C’est un album en forme de voyage subjectif au cœur des Caraïbes.. En préfaçant le disque, Madame  la Ministre Christiane Taubira écrit : « Selon toute vraisemblance, Samy Thiébault a perçu la plasticité de ces musiques. Elles varient. Elles crient rarement, elles soignent leurs racines géographiques autant qu’elles entretiennent leurs branches culturelles, bien moins cependant qu’elles ne témoignent des coups et des soubresauts qui les ont fait naître, du gouffre dont elles viennent, du bord de gouffre qu’elles ont assidument fréquenté, à leur corps défendant. Du chaos qui leur a donné substance. Et d’une sérénité grondante. »

En septembre 2019 sort un projet concrétisant un rêve de plus de dix années pour Samy Thiébault : celui d’écrire une suite pour orchestre symphonique et quintet de Jazz, tout en unissant les univers de la musique française du XXème siècle, du Jazz spirituel noir américain des années soixante et de la musique classique indienne. Grâce à une rencontre très forte avec l’ « Orchestre Symphonique de Bretagne », le chef Aurélien Azan Zielinsky  et l’ingénieur du son Philippe Teissier Du Cros. L’album, du nom de « Symphonic Tales » marque le début d’une nouvelle aventure pour le saxophoniste et son groupe.

L’année 2021 verra la sortie d’un album ambitieux, enregistré aux quatre coins du monde (Miami, Cuba, France, Sao Polo) et aux influences aussi riches que variées : « Awé ! » Il sera aussi la dernière partie de son triptique sur la Créolisation. Le saxophoniste y invite les meilleurs musiciens de la diaspora cubaine : Dafnis Prieto (batteur, compositeur, lauréat de la Thelonious Monk Competition, Grammy Award 2019), le pianiste Manuel Valéra, Brian Lynch à la trompette (ex-Jazz Messengers, Grammy Award 2020) et Yunior Terry à la contrebasse. Mais il y’a aussi la présence du pianiste Eric Legnini, grand ami du saxophoniste et parmi l’un des meilleurs représentants de son instrument en Europe, ainsi que producteur aguerri. Enfin, le répertoire se complètera par la présence d’un orchestre à cordes et un orchestre de chambre.

Samy travaille actuellement sur son prochain album, en quartet et avec l’utilisation de séquenceurs et d’éléments de musique électronique, au contenu beaucoup plus intime, poétique et militant, « In Waves » dont le centre de gravité sera celui de l’Océan…

D’un point de vue scénique, le saxophoniste a joué avec son groupe dans tous les continents et dans les principaux Festivals et Scènes européennes et mondiales

L’Olympia, Festivals de Marciac, Nice, Sète, Marseille, Moscou, Montréal, Medellín, Hong Konk,  New York…)

Son jeu « Coltranien au meilleur sens du terme » (Nouvel Obs), « au discours dansant entre la transe et le message spirituel » (Libération) , l’installe au rang des musiciens « les plus importants et emblématiques de sa génération » (France Inter), faisant ainsi parti  « des plus grands Jazzmen de ce pays » (JazzNews).

Outre ses nombreuses distinctions critqiues (La presse est elle aussi unanime : Indispensable JazzNews, 4 étoiles Jazzmag, Coup de Coeur France Musique, meilleur album deux années d’affilé pour TSF, il fait aussi deux fois la une de JazzNews et parait en couverture de Télérama en 2022. Son parcours l’emmène ainsi à être nominé dans la catégorie « meilleur album » 2019 aux Victoires du Jazz 2019  au prix « Django Reinhardt » du meilleur musicien de l’année 2022

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